Puisse notre bien-aimée, Sœur Marie-Catherine, du haut du Ciel, prier pour son pays natal, si éprouvé présentement par l’absence de Pasteur, depuis dix ans.
Puisse-t-elle obtenir de la Très Sainte Vierge, des grâces de choix à notre Evêque vénéré, si désireux de remédier à ce grand mal.
Puisse-t-elle aussi fortifier et consoler les membres de la petite Communauté dont elle fit partie et qui souffrent tant de sa disparation.
Le seul motif qui m’a porté à la faire, c’est le privilège de l’avoir comnue intimement, d’avoir vécu 20 ans avec elle, d’avoir assisté à la majeure partie de ses épreuves, d’avoir reçu ses confidences.
Si Aujourd’hui, j’ai dévoilé les secrets que je tiens de sa bouche, et dont je garantis la complète authenticité, ce n’est pas tant parce que je l’ai profondément aimée et vénérée que parce qu’il m’est doux de glorifier en cette âme d’élite, les dons merveilleux qui lui ont été départis par la main divine de son Céleste Epoux et de sa Très Sainte Vierge.
C’est l’unique raison de cet humble travail, et le vœu ardent de celle qui, bien près d’entrer dans la tombe, le dépose aux pieds de la Très Sainte Vierge, en ce jour de son Annonciation, 25 mars 1936.
Et vous ma bien chère Lellèna, pardonnez-moi les indiscrétions que je me suis permises à votre endroit, vous si désireuse de passer inaperçue, et tendez-moi votre main secourable, à l’heure suprême de notre Revoir.
Sœur Sainte Mathilde
Née Duclos