Corse : Les Apparitions de la Vierge à Campitello
Corse : Les Apparitionsde la Vierge à Campitello

Un second cercueil

Mais ce vendredi 3 août 1928, au lieu d’un cercueil, c’en était deux que l’on conduisait à la suite l’un de l’autre à l’église paroissiale, cela au grand étonnement des assistants…

Qu’était-il advenu ?... Voici les faits :

 

Thaddée Parsi, frère de Sœur Marie-Catherine avait une petite fille de 2 ans et demi, atteinte depuis 14 mois du mal de Pott, dont elle souffrait atrocement sans discontinuer ; jour et nuit, elle faisait entendre de petits cris aigus, qui brisaient le cœur de ses pauvres parents impuissants à la soulager. Divers docteurs avaient été consultés, nombre de remèdes appliqués en vain… La chère petite infirme Marie-Claire (c’était son nom) ne devait pas guérir.

Bien des fois sœur Marie-Catherine avait conjuré Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, d’obtenir la guérison de sa petite nièce, ou de l’appeler avec les petits Anges au Paradis, et Sainte Thérèse se faisait toujours muette à ce sujet. Une fois Lelléna entrée dans son éternité, que se passa-t-il dans le Conseil Céleste, touchant l’innocente enfant ?

Nul ne saurait le dire… Toujours est-il que, le jeudi 2 août, Fête de Notre-Dame des Anges, à l’instant même où la bière de Sœur Marie-Catherine était descendue du bateau et déposé sur le quai de Bastia, la petite infirme, sans aucune aggravation de mal, qui fit pressentir sa fin, prenait son essor vers le Ciel !

 

L’angélique créature avait doucement rendu sa belle âme à son Créateur, sans aucune agonie, après avoir paru contempler un être invisible, qui se présentait tout à coup devant elle. Était-ce Sœur Marie-Catherine qui était venue donner à sa petite nièce le signal du départ ? Secret Divin !

 

L’infirmière de Lelléna rapporta le trait que voici, ajoutant qu’elle ne se rendait pas compte de ce que cela pouvait signifier : « Peu de temps avant sa mort, et à diverses reprises, je remarquai que Sœur Marie-Catherine regardait fixement dans un coin de sa chambre, à gauche, en face de son lit, un être invisible que, seule elle apercevait.

Avec sa main, elle fit signe plusieurs fois à l’être invisible de s’approcher de son lit, et dit alors, distinctement, avec un doux sourire : - Pauvre petite ».

 

Le décès de l’enfant, survenu à l’heure précise de l’arrivée de Lelléna sur la terre de Corse, semblerait-être l’explication de cet appel mystérieux… Lorsque le fait ci-dessus mentioné eut été connu du public, il n’y eut qu’une voix à Campitello pour attribuer la délivrance de la petite infirme, à l’efficacité des prières de sa pieuse Tante Lelléna. C’était disait-on, la première faveur obtenue par Sœur Marie-Catherine, en rentrant dans son pays natal.

Les autres apparitions en France...

La Vierge Marie après avoir au siècle dernier visité en tous sens la France, son royaume de prédilection : Paris d’abord en 1830, La Salette 1846, Lourdes 1858, Pontmain 1871, Pellevoisin 1870, daigna en 1899, tourner ses regards maternels, vers ses régions hors côtes, la Corse, surnommée l’Ile de Beauté.