Inhumation

La cérémonie funèbres terminée, le convoi prit le chemin du cimetière béni, appartenant à Madame Mathilde Bagnoli, et situé à peu de distance de l’église paroissiale. C’est là que fut déposée provisoirement, la bière de notre chère sœur Marie-Catherine, enfermée de nouveau dans la caisse qui l’avait ramenée du continent, en attendant que le modeste caveau destiné à recevoir ses cendres, fût construit dans le lieu appelé « La Cortalina », endroit appartenant à la Communauté en face du lieu des Apparitions.

Le lundi, 12 novembre, Monsieur le Doyen H. Paoli, vint bénir le cimetière terminé, et construit selon les règles liturgiques. Puis le dimanche suivant, 18 novembre, l’exhumation du corps eut lieu, du cimetière de M^meBagnoli, dans celui de la Communauté à la Cortalina.

Le cercueil de nouveau retiré de sa caisse de préservation, apparut intact. Aucune odeur désagréable ne se fit sentir aux nombreuses personnes présentes (très surprises de cette constatation), après un séjour de près de 4 mois en terre, et l’inhumation accomplie au plus fort de la chaleur, le 3 août !

Avant de descendre le cercueil dans son caveau, Monsieur le Doyen le baisa avec une grande piété et chacun imita ce geste d’affection et de regret. Il récita un « De Profundis », bénit de nouveau la dépouille mortelle, laquelle fut immédiatement recouverte de la pierre tombale en marbre blanc qui fut scellée par le maçon. Sur cette pierre est placée cette inscription : « Ici repose le corps de Madeleine Parsi, novice bénédictine, en religion Sœur Marie-Catherine, décédée à Lyon, le 27 Juillet 1928, à l’âge de 43 ans. Requiescat in pace ».

Sur la croix, également en marbre blanc, placée contre le tombeau, on lit ce mot : « Pax », qui est celui de la devise bénédictine.

La cérémonie religieuse terminée, le maire de Campitello, Monsieur François Graziani, dressa le procès-verbale, en présence des nombreuses personnes qui entouraient le tombeau, attestant l’inhumation faite en ce lieu, des cendres de M^elle Madeleine Parsi, ce 18 novembre 1928.

Un fait touchant à signaler : le 27 juillet, au jour et à l’heure même où à Lyon, Sœur Marie-Catherine rendait sa belle âme à Dieu (fait absolument ignoré à Campitello), elle apparaissait sur le Rocher du Figuier, des Apparitions, à deux enfants et à une dame, tous trois en prière à cet endroit.

Aussitôt, les deux petits enfants d’interpeller la Dame s’écriant tout surpris et tout joyeux : « Oh ! Voyez Tante Lelléna qui est sur le rocher ! » Puis tout disparut quelques instants après.