Corse : Les Apparitions de la Vierge à Campitello
Corse : Les Apparitionsde la Vierge à Campitello

Traits de providence

Un pain mystérieusement posé sur la table de Lelléna et de sa compagne...

Le matin du 29 mai 1912, très fatiguées, Lelléna et sa compagne se trouvaient sans le moindre morceau de pain dans la maison, et comme il faisait un temps affreux, elles ne pouvaient absolument pas sortir pour aller en chercher au loin ; leur courage, lui-même, n’ayant que le strict nécessaire. Force fut donc de s’en passer ce jour-là !

Mais ô, Providence admirable ! Tandis que Lelléna vaque aux travaux de l’intérieur, tout à coup, apparaît sur la table de la salle à manger, un joli pain de ménage dû à une intervention divine, et qu’elle avoue n’être pas la première. C’est alors qu’elle confie à sa compagne émerveillée, qu’il lui est arrivé fréquemment, dans les heures de disette, de voir arriver sur sa table : pain, vin, fromage, café, etc… sans que personne n’ait pénétré chez elle. Elle devait le tout à son Ange Gardien qui, souvent lui parlait, en lui frappant sur l’épaule droite…

Ce même fait se renouvela, sous les yeux de la compagne de Lelléna, un jour que le Franciscain, Frère Benoît, de passage à Campitello pour quêter, on se trouvait à court de pain pour l’hospitaliser. Trois beaux pains apparurent miraculeusement dans l’armoire, auxquels on fit honneur certainement.

Les sœurs des Vieillards de Bastia, venant quêter à leur tour, après avoir reçu de Lelléna et de sa compagne une petite offrande, celles-ci trouvèrent chez elles, 4 panettes en plus ! Le bon Ange Gardien avait pénétré, lui aussi, dans la maison hospitalière, et déposé son offrande silencieusement.

Une après-midi Madame D. avertit Lelléna, Qu’il n’y avait plus qu’un petit croûton de pain dans l’armoire et qu’elles en manqueront pour leur souper ; un instant après, elles trouvent 3 panettes dans l’armoire, en sus du petit croûton précité. Mystérieux envoie de l’Ange !

Augmentation de café...

En mars 1915, Lelléna et sa compagne se trouvent n’avoir plus de café. Elles mettent une tasse d’eau pure sur le feu, pour absorber un liquide chaud en revenant de la Messe.

Cette eau se change en leur présence, en deux tasses de café d’un goût exquis.

Plus de vingt fois, l’augmentation du café s’est produite soit pour en offrir à des visiteurs, soit pour satisfaire les besoins de santé de Lelléna et de sa compagne.

Le café apparaissait comme préparé par une main mystérieuse !

Augmentation du vin...

Le 17 février 1916, Lelléna vers 6 heures du soir, voit l’Ange Gardien de sa compagne, tout près de celle-ci. Ce soir-là, Lelléna ayant oublié de monter du vin de la cave, dit par sorte de plaisanterie, que le bon Ange pourrait bien s’en charger... Madame D. déclare qu’elle s’en passera bien et recommande à Lelléna de ne pas aller à la cave.

Un instant après, elles trouvent à leur grande surprise, sur le buffet, une bouteille de vin délicieux, de la provenance du mystérieux Ambassadeur, sans aucun doute.

En juin 1921, une dame jeanne qui était vide entièrement et était à la cave, se trouve miraculeusement remplie d’un excellent vin! Personne n’avait pénétré dans la cave toujours fermée à clefs... Encore merci au céleste Protecteur.

Augmentation d’argent...

30 juin 1912

À la veille de se rendre à Cervione pour répondre à l’appel de Monseigneur Desanti qui s’y trouvait alors, Lelléna dans le courant de l’après-midi, monte dans sa chambre et y respire un parfum mystérieux de roses. Sur sa table de nuit, elle trouve un mandat de 10 francs posé ostensiblement sur un livre de piété. Quelle merveille ! Ce mandat arrivé-là sans lettre, ni enveloppe porte l’entête de Tarare…

Personne n’avait pu pénétrer dans la maison.

Cet argent paiera son voyage de Cervione, douce joie pour la pauvrette du Bon Dieu !

 

3 août 1915

Ce jour-là Lelléna se rend à Bastia, pour faire certaines emplettes nécessaires aux besoins du ménage. À sa grande surprise, elle voit 5 Francs de plus, déposés par un personnage inconnu, dans sa petite bourse, avec lesquels elle se procure quelques achats qu’elle ne pouvait pas faire par manque d’argent.

 

23 novembre 1917

À cette date, Lelléna trouve dans la caisse, deux billets de 50 Francs, en plus de son compte. Comment cela se fait-il ? Elle pense non sans raison, que c’est le retour du billet de 50 Francs, disparu le 17 mai précédent, par intervention diabolique, qui a été doublé par la Divine Providence. Ô merveille ineffable !

 

Pour rendre service à sa sœur devenue veuve, Lelléna entreprend un voyage. Elle voit alors la somme d’argent contenue dans son porte-monnaie, augmentée de 16 Francs.

Ce même fait, s’est produit fréquemment, lorsque la charitable petite sœur devait faire des commissions. Les sommes variaient selon les besoins du moment.

 

En avril 1921, pendant les 15 jours que Madame Lévéjac séjourna chez Lelléna et madame D. à Campitello, l’une et l’autre constatèrent une augmentation journalière de diverses denrées : pain, vin, café, etc…

La Providence récompensait visiblement la charité faite à Madame Lévéjac et à sa petite fille adoptive. Ô bonté divine incommensurable !

Les autres apparitions en France...

La Vierge Marie après avoir au siècle dernier visité en tous sens la France, son royaume de prédilection : Paris d’abord en 1830, La Salette 1846, Lourdes 1858, Pontmain 1871, Pellevoisin 1870, daigna en 1899, tourner ses regards maternels, vers ses régions hors côtes, la Corse, surnommée l’Ile de Beauté.