Corse : Les Apparitions de la Vierge à Campitello
Corse : Les Apparitionsde la Vierge à Campitello

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La famille de la regrettée disparue était venue en grand nombre, ainsi que des amis, y compris quelques ecclésiastiques, recevoir les restes de celle dont la mort provoquait de si légitimes regrets.

Le cercueil fut déposé avec une émotion poignante, dans la vaste salle d’attente, à proximité de la gare.

Plusieurs cierges furent allumés autour de la défunte, et l’assistance en larmes récita le « De Profundis ».

Ensuite, trois autos emmenèrent de Bastia à Campitello, le cortège funèbre.

C’était le jeudi 2 Août, fête de Notre-Dame des Anges...

Une foule nombreuse composée de prêtres et de laïques, parents et amis de la chère disparue, attendaient à Progliolo dans la prière et le recueillement, le cercueil qui fut retiré de la caisse en bois dans laquelle on l’avait placé à Lyon, pour le protéger contre les accidents de la traversée.

Ce furent les frères et les neveux de Sœur Marie-Catherine, qui accomplirent les yeux baignés de larmes, cette douloureuse mission.

L’Abbé Paoli, curé Doyen de Bigorno et administrateur de la paroisse de Campitello, s’approcha alors de la dépouille mortelle, la bénit et récita le « De Profondis », suivi des oraisons.

Puis le corps de l’Enfant privilégiée de la Très Sainte Vierge, fut déposé directement dans la chapelle Saint-Roch. Il y demeura jusqu’au lendemain...

Vendredi 3 Août 1928...

Vers 9 heures et demi, le corps fut transporté à l’église paroissiale de Saint Pierre Aux Liens, pour le service funèbre qui eut lieu vers 10 heures.

Parents et amis se relayèrent pour passer la nuit en prières, auprès de celle qui faisait couler tant de larmes.

Monsieur le doyen Paoli, célébra le service solennel, avec diacre et sous-diacre.

Sept ecclésiastiques honorèrent de leur présence et assistèrent de leurs prières, la chère et regrettée Sœur. L’église était comble. On eut dit un deuil général, tant Lelléna était aimée et estimée.

À l’offertoire, Monsieur l’Archiprêtre Ricci, fit un très touchant discours qui impressionna vivement la foule immense qui remplissait le Saint-Lieu, comme aux plus grands jours de fête. Les religieuses, compagnes de leur bien-aimée Sœur, entouraient le catafalque.

Après la consécration, une émanation très accentuée d’odeur de violette, paraissant sortir du cercueil, embauma les personnes qui l’entouraient.

Le cercueil était recouvert d’un beau drap mortuaire, prêté aimablement par la famille Colombani-Malaspina de Belgodère, en souvenir de la grande affection qu’elle avait toujours témoignée à la chère Lelléna Parsi.

Les autres apparitions en France...

La Vierge Marie après avoir au siècle dernier visité en tous sens la France, son royaume de prédilection : Paris d’abord en 1830, La Salette 1846, Lourdes 1858, Pontmain 1871, Pellevoisin 1870, daigna en 1899, tourner ses regards maternels, vers ses régions hors côtes, la Corse, surnommée l’Ile de Beauté.